Dans cette vie qui va à mille à l’heure, pourquoi cousons-nous encore ? C’est vrai après tout, on trouve plein de belles choses dans le commerce et des tenues de tous les jours à prix mini. Alors, perdre notre temps pour des cousettes qui ne sont même pas parfaites au final ? Laissez-moi vous raconter l’histoire du gilet de ma belle-mère et les enseignements que j’en ai tirés.
Le gilet de belle-maman
Ce printemps, ma belle-mère a offert à notre fille un gilet qu’elle a tricoté tout l’hiver. Un gilet sublime et doux, en laine violette. Et puis, de son œil expert, elle m’a montré ici et là ses défauts. Ici une maille pas aussi tendue que les autres et là un raccord imparfait…
Et c’est marrant, parce que lorsque j’ai découvert son gilet, mon ressenti a été tout autre. Personnellement, j’ai été subjuguée. Hypnotisée par sa couleur, sa douceur. Amoureuse du motif et franchement impressionnée qu’elle sache tricoter d’aussi belles choses.
Lenteur et imperfections
Ce gilet m’a rappelé qu’on a souvent l’œil bien plus sévère avec ses propres réalisations. Personnellement, cela m’irrite lorsqu’une surpiqure n’est pas droite ou lorsque la couture d’une boutonnière est un peu lâche… Et puis, avec l’ouvrage de belle-maman, j’ai compris.
J’ai compris, que ce qui est beau dans le fait main : c’est l’intention, le projet. C’est l’idée et la réalisation avec ses imperfections. Un petit défaut, c’est le signe de la vie : ma réalisation est unique et j’ai osé… OSER !
Merci belle-maman
Alors merci Belle-Maman ! Merci, pour ce magnifique gilet et pour cet enseignement si riche. Ce qui compte, dans notre vie à mille à l’heure, ce n’est pas d’être parfait dans ce qu’on entreprend, mais c’est le bonheur qu’on a à entreprendre ces petites choses. Vive la couture #homemade et sachons apprécier nos cousettes parfaitement imparfaites.